Cet article a paru pour la première fois dans L’Année psychologique, N° 49, 1948, p. 21-42.
Tous les auteurs ont reconnu l’importance des effets moteurs des rythmes auditifs et la très précoce adaptation des enfants aux excitations périodiques. Nos recherches montrent que « l’induction motrice » par les rythmes visuels n’est pas du tout comparable et qu’il est plus difficile de frapper en simultanéité en réponse à des signaux périodiques lumineux qu’à des signaux sonores. Ceci confirme les résultats de Gault et de Goodfellow obtenus par la technique de reproduction. Le fait que cette différence de réaction est diminuée par l’exercice n’infirme pas cette conclusion puisque l’exercice a essentiellement pour effet de nous permettre de transcrire le rythme visuel en schémas verbaux (compter) ou en images
sonores.
