PERFORMANCES – « Corps dessinant » à l’occasion de l’exposition « Machines à dessiner » – Musée des Arts et Métiers – Paris – les 3 et 4 décembre 2016, de 13h30 à 17h30

Article publié le 2 décembre 2016
Pour citer cet article : , « PERFORMANCES – « Corps dessinant » à l’occasion de l’exposition « Machines à dessiner » – Musée des Arts et Métiers – Paris – les 3 et 4 décembre 2016, de 13h30 à 17h30  », Rhuthmos, 2 décembre 2016 [en ligne]. https://www.rhuthmos.eu/spip.php?article1899




CORPS DESSINANT

Musée des Arts et Métiers

Paris, 75003

Les 3 et 4 décembre 2016

13h30 – 17h30


À l’occasion de l’exposition Machines à dessiner, le Musée des arts et métiers s’associe à l’institut ACTE (Unité Mixte de Recherche de l’Université Paris 1, Panthéon Sorbonne et du CNRS), à son programme « Exposer la Recherche » et à son équipe EsPAS (Esthétiques de la Performance et des Arts de la Scène) en invitant douze artistes contemporains à s’emparer du thème de l’exposition pour le transposer au monde de la performance artistique, les samedi 3 et dimanche 4 décembre 2016.


Ainsi, de Machines à dessiner à Corps dessinant, il est proposé aux visiteurs une lecture alternative, inédite et contemporaine du propos de l’exposition et des collections du Musée des arts et métiers, où corps et machines se confrontent, s’associent et se confondent le temps d’un week-end.
Les performances et les artistes invités


ADN par Romina de Novellis

Carto-graphies de Corps Migrants par Kahena Sanaâ, Nina Negri

Corps, limites par Michel Sicard

Time Lenses par Sha Xin Wei, Julian Stein, Todd Ingalls, Oana Suteu Khintirian

Dessin-dessein par Coline Joufflineau, Roberto Pugliese, Asaf Bachrach

Disorient par Ludivine Allegue, Valentina Lacmanović

Corps, Graphe, Erg par Cécile Proust, Jacques Hœpffner

Quelque chose est en train de se passer par Mélanie Perrier

Shamanic Exude par Frédéric Mathevet, Célio Paillard, Matthieu Crimersmois

Metamorphers par Julien Salaud, Hélène Barrier


“La performance est d’abord une affaire de geste, de mouvement. Elle réoriente notre perception vers des qualités dynamiques, changeantes, variables : vers la profondeur de ce que l’on ressent lorsqu’un corps dessine des traces évanescentes dans l’espace, vers les variances infinies dans lesquelles ce corps s’engage. La performance est aussi une question de limite, frontière et périphérie. Cet art indiscipliné, émergé aux bords de ce qui était habituellement considéré comme « œuvre », émancipe les esprits, brouille les catégories esthétiques et les disciplines artistiques. Et malgré son apparence désordonnée et intempestive, la performance implique aussi technique et savoir-faire, puisqu’elle dispose des connaissances sensibles propres aux arts de la peinture et du théâtre. De nos jours, elle aspire à exprimer de façon épurée et abstraite les idées et assume sa dimension conceptuelle au sein de l’art contemporain. La performance est enfin une forme de rencontre, de relation : elle implique que l’on s’accommode au réel de l’ici et du maintenant et que l’on vive pleinement la particularité de notre expérience.”


Barbara Formis, directrice de l’équipe EsPAS/ACTE, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et CNRS

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