Cet article a paru pour la première fois dans L’année psychologique, vol. 43-44, 1942, p. 103-143.
Les études sur la mémoire immédiate ont été surtout
conduites sous l’angle de ce que les Anglo-Saxons appellent la
« memory-span » c’est-à-dire l’étendue du champ d’appré
hension immédiate. Il s’agissait dans ces études de déterminer
le nombre de stimuli homogènes ou hétérogènes que l’on
pouvait saisir sans répétition ou exploration.
Nous avons étendu cette méthode à la mémoire des formes
rythmiques simples ou complexes. Dans un pareil cas il ne
s’agit plus de déterminer seulement la quantité de stimuli
appréhendée immédiatement, mais aussi la qualité de cette
appréhension en référence à l’organisation temporelle du
modèle rythmique employé.